A publication about the Leonine Commission
(Thanks to Adriano Oliva): Shortly after the arrival (or return) of the Leonine Commission to Paris in the summer of 2003 the kind people at the Sorbonne held a conference on the nature and purpose of the Commission (on December 13, 2003). The papers given on that occassion have been published in a recent issue of the journal, Revue des Sciences philosophiques et théologiques (vol. 89), of which there is now an extracted publication, entitled La Commission Léonine: Philologie et histoire au service de la pensée (Paris: J. Vrin, 2005: ISBN 2-7116-1773-4). Here is the blurb (scanned from the back of the thing):
Afin que Ia sagesse du Docteur Angelique soit djffusée le plus largement possible, c’est ainsi que le pape Leon XIII énonce le but d’une nouvelle edition complète des œuvres de Thomas d’Aquin dans la lettre Iampridem considerando du 15 octobre 1879, quelques mois seulement après la célèbre encyclique Aeterni Patris du 4 août de la méme année. Il est indiscutable que cet objectif n’a pas change depuis cette premiere definition de la future edition Leonine. Et pourtant quel chemin parcouru!
Depuis la mi-juin 2003 la Commission s’est instaliée à Paris, à savoir le lieu où Thomas a enseigné à deux reprises et où il a rédigé quelques-unes de ses œuvres majeures. Vu la signification de ce retour, il était indiqué de saluer cette arrivée par une manifestation académique et scientifique à la Sorbonne. Sous l’égide du Centre Pierre Abélard de I’UFR de philosophie de l’Université de Paris IV, un public nombreux s’est réuni le 13 décembre 2003 pour entendre une série de conferences dont l’objectif explicite et primordial était de montrer l’importance, la signification et l’enjeu scientifique et intellectuel de cette entreprise unique en son genre.
Lorsque l’on s’interroge sur les raisons de l’étonnante réussite de l’édition Leonine, on peut formuler l’hypothèse que très vraisemblahlement l’alliance entre le but formulé par Léon XIII, à savoir la diffusion d’une doctrine, et l’exigence qui s’exprime à travers le souhait du P. Denifle, à savoir le respect scrupuleux des impératifs de la méthode historico-critique, peut expliquer ce succès: la philologie au service de la recherche de la vérité. Il s’agit d’un programme qui est base sur Ia conviction que le vrai ne peut pas être oppose au vrai et que par consequent la rigueur de la méthode philologique et de la démarche historique ne peut nuire à la speculation théologique et à l’interrogation philosophique.
The contents of the book are wonderful and instructive. Here they are (with a short comment aftwards):
- Ruedi Imbach and Adriano Oliva, "Présentation": a general introduction to the volume and the conference.
- Gilbert Dahan, "Les éditions des commentaies bibliques de saint Thomas d’Aquin: Leur apport à la connaissance de texte de la bible au xiiie siècle": Dahan, a master of the medieval bible, notes how the Leonine edition’s introductions to Thomas’s commentaries on Isaiah and Job tell us much about the knowledge of the medieval bible. He also raises the question whether Thomas might have used Hugh of St. Cher’s Correctorium and possibly the "St. Jacques" Bible.
- Olga Weijers, "La commission leonine et l’histoire intellectuelle de xiiie siècle": The Leonine Commission’s work has proven indispensible for our understanding of the arts faculties and of those who taught there.
Pascale Bermon, "Le renouvellement de la lecture et de la diffusion de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin": generally on how the Commission’s editions have required a rethinking about Thomas himself, how he worked, and how we should read him.
Concetta Luna, "L’edition leonine de saint Thomas d’Aquin: Vers une méthode de critique textuelle et d’ecdotique": an extraordinary piece of 80 pages, Luna illustrates, blow-by-blow, how the Commission’s work has moved forward the whole enterprise of textual editions of medieval works, including the crucial discovery of the pecia (the manuscript rental system used by, in particular, Parisian book-sellers). She goes through the various editions of the Commission, starting in the late-1800’s, and shows how, even at the outset, and at times with some controversy, the Commission was always keen on getting the edition right. This article, in particular, will get its reader up-to-speed on the whole issue of how Thomas’s texts are being put back together by the Leonine Commission.
The people on the Commission deserve any possible support that we can give them.